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Agreste Les prix à la production en hausse sur un an grâce aux céréales

Sur la fin de campagne malgré tout, les bonnes perspectives de récolte notamment en mer Noire entraînent les prix des céréales à la baisse. (©Terre-net Média)

Selon le service de la statistique et de la prospective du ministère de l'agriculture, Agreste, les prix agricoles à la production ont augmenté depuis un an en France, tirés par les céréales, dont la production recule dans notre pays et dans le monde, et par le lait en raison de la diminution de la collecte.

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Sur la fin de campagne malgré tout, les bonnes perspectives de récolte notamment en mer Noire entraînent les prix des céréales à la baisse. (©Terre-net Média)
es prix agricoles à la production se sont améliorés en un an, d'après Agreste, le service de la statistique et de la prospective du ministère de l'agriculture, tirés par la hausse des cours des céréales, qui sont « nettement supérieurs » à ceux de 2017/2018, en raison de « la faiblesse des récoltes mondiales et du dynamisme de la demande ».

En cette fin de campagne cependant, ces derniers sont en baisse suite aux « conditions de développement satisfaisantes des céréales et oléoprotéagineux en Europe et notamment en mer Noire » et « malgré les bonnes performances du blé français à l'export », nuance Agreste. En effet, la production mondiale de céréales est anticipée en forte hausse : + 50 Mt, dont + 26 Mt pour le blé. Toutefois, les stocks diminueraient pour la deuxième année consécutive. De même, pour les oléagineux, les cours du colza et du tournesol excèdent ceux de 2017/2018 à cause des disponibilités moindres.

En pomme de terres également, les prix progressent notablement car la production a baissé en France (- 8 %) et chez nos voisins européens, impactée par de mauvaises conditions climatiques malgré des surfaces semées plus importantes. En volume, les exportations françaises de pommes de terre fraîches s'accroissent.

Prix du lait et de la viande en hausse 

Quant au prix du lait, il est soutenu par le repli de la collecte, lié au froid et aux pluies déficitaires, et s'affiche au-dessus des niveaux pratiqués en 2018. Les disponibilités plus faibles freinent les fabrications et les « exportations se contractent en volume ».

Concernant les gros bovins, les cours à la production ont aussi augmenté, excepté pour les veaux, pénalisés par « une consommation particulièrement morose depuis début 2019 et des importations qui brident les cours », en dépit du recul des abattages toutes catégories d'animaux confondues, poursuit l'organisme.

Sur les quatre premiers mois de 2019, le coût des intrants grimpe comparé aux mêmes mois l'an dernier du fait de l'augmentation de celui de l'énergie et des lubrifiants, des engrais et des aliments pour animaux. 

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